Dans une déclaration, l’homme politique table sur cinq réformes clés pour moderniser la justice camerounaise s’il est élu président de la République.
« Présidentielle 2025. SÉRIE N°10: LA RÉFORME DE LA JUSTICE
Héritée de la colonisation Franco- britannique la Magistrature camerounaise ressemble plus que jamais à un champ de ruines. Soixante ans après les indépendances, la Justice camerounaise demeure secouée par tant de spasmes qu’il faudrait avoir une bonne dose de mauvaise foi pour l’ignorer. L’obsolescence du dispositif légal légué par la France et la Grande Bretagne est bel et bien là avec son cortège d’incohérences et d’approximations.
Ceci explique l’urgence réformes que je propose à mes concitoyens. Elle devra aller au-delà de simples toilettages cosmétiques.
Tout d’abord.
1 – Unifier le Droit camerounais: il n’y aura plus ni de Common Law ni de Code Napoléon, vestiges de la colonisation franco-britannique. Les justiciables Camerounais bénéficieront ou subiront de la protection ou de la foudre de la Loi partout sur le territoire national de la même manière. En attendant le choix d’une langue nationale, les aspirants à la Magistrature devront être parfaitement bilingues.
2 – L’âge de la minorité pénale sera ramené à 10 ans uniquement. Au delà, les « enfants » criminels ou délinquants primaires seront pénalement traités comme des adultes. Pour favoriser une chance de réinsertion beaucoup plus rapide, cette peine sera néanmoins assortie d’un placement en centre social spécialisé.
3 – Tout Magistrat convaincu de corruption active ou passive sera purement et simplement RADIÉ du corps.
4 – Suppression de la garde à vue policière où tous les outrages aux droits humains ont été maintes fois mentionnés. Toute personne interpellée devra être placée dans les locaux de la Justice qui, dès la première heure, devra être présentée devant un Juge.
5 – Une Commission Nationale d’évaluation chargée spécifiquement des pratiques judiciaires sera instaurée en amont de toute réforme.
Célestin DJAMEN
Président National APAR
Candidat potentiel