Dans un communiqué publié le 4 septembre 2024, la Commission nationale anti-corruption (Conac) dénoncé les pratiques de corruption qui entourent le recrutement scolaire.
Dieudonné Massi Gams, président de la Conac insisté sur le fait que ces pratiques vont à l’encontre des réglementations en vigueur et constituent des actes de corruption punis par la loi. Il l’a indiqué dans un communiqué publié le 4 septembre 2024, à quelques jours de la rentrée des classes.
La Conac dénonce également la pression exercée par les autorités administratives, politiques et religieuses sur certains chefs d’établissements, les incitant à des recrutements massifs en dehors des procédures officielles. Ces recommandations sont qualifiées de trafic d’influence, elles aussi réprimées par le Code pénal. Face à cette situation, la Conac appelle tous les acteurs du secteur éducatif à dénoncer toute activité illicite via ses canaux de signalement.
La Commission intensifie sa campagne annuelle « Rentrée scolaire sans corruption », visant à sensibiliser sur les conséquences de la corruption dans l’éducation et à promouvoir des pratiques transparentes. Les autorités sont mises en garde : les sanctions pour corruption peuvent aller de cinq à dix ans d’emprisonnement, accompagnées de lourdes amendes. Cette mobilisation vise à garantir une rentrée scolaire équitable pour tous les élèves.