Coup de théâtre dans le paysage médiatique camerounais : l’interview tant attendue d’Alice Nkom, personnalité hautement polarisante, a été censurée. L’avocate qui a bravé un acte administratif il y a quelques jours en découpant aux ciseaux les scellés apposés sur le siège du REDHAC dont elle est PCA n’a finalement pas été reçue par Rodrigue TONGUE, présentateur de l’« Interview Exclusive ».
Revenant sur la chaude actualité qui la lie avec le Ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanaga Nji, et le préfet du Wouri, Sylyac Marie Mvogo, la présidente du Redhac était attendue pour s’exprimer autour :
- Du financement du Redhac
- Du statut juridique des organisations de la société civile
- De l’administration et du fonctionnement des organisations de la société civile
Malheureusement, la chaine Canal 2 n’aura eu aucune possibilité de servir la production de ce programme aux téléspectateurs qui attendaient déjà.
Des sources annoncent qu’il y a eu un rappel à l’ordre des autorités, insistant sur le fait qu’une personne qui défie l’État et qui s’illustre à travers des actes d’incivisme ou de délinquance ne peut se permettre la parole publique visant à continuer d’enseigner la désobéissance aux Camerounais.
Cette décision, qui fait grand bruit sur les réseaux sociaux, alimente les débats sur la liberté d’expression dans le pays.