
Dans son magazine hebdomadaire du 22 février, la Cameroon Telecommunications (Camtel) révèle avoir enregistré plus de 1 000 cas de sabotage sur son réseau en 2024, à travers tout le territoire national.
Selon un responsable de Camtel, « les actes de vandalisme ciblent principalement le réseau de transport. Les saboteurs visent des points stratégiques pour sectionner les câbles et perturber le réseau ».
Critiqué de toutes parts notamment par les consommateurs, mais également par ses concurrents Orange Cameroun et MTN Cameroon à qui elle revend la fibre optique, l’opérateur public Camtel pointe régulièrement un doigt accusateur sur les actes de vandalisme sur ses installations. Des actes de vandalisme qui selon elle seraient responsables des perturbations enregistrées sur le réseau.
De ce fait, Camtel ne cache pas qu’il s’agit d’actes délibérés pour discréditer sa capacité à gérer le réseau de fibre optique au Cameroun. Dès lors en septembre 2024 dans le communiqué, l’opérateur public notait une « recrudescence des actes de vandalisme sur la fibre optique » et ajoutait « qu’il semble à priori qu’il s’agisse d’actes intentionnels visant à dénigrer sa capacité à fournir un service de communications électroniques de qualité au Cameroun ».
Plus tard, Camtel va estimer que trois facteurs dégradent sa capacité à fournir une bonne qualité de service : les actes de vandalisme, et de sabotage sur ses infrastructures, les chantiers de travaux publics ; et les aléas énergétiques.
Des avaries, qui selon l’opérateur historique, concessionnaire national du réseau de fibre optique du Cameroun, ne l’empêchent pas d’offrir le haut débit aux consommateurs.
Ludovic Amara
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