14 « Microbes » désormais hors d’état de nuire à Yaoundé. Selon une note d’information du ministère de l’Administration territoriale, ces citoyens camerounais, âgés de 16 à 23 ans, sont identifiés comme les auteurs de désordres et de terreur « dans un contexte de criminalité organisée en bande ». Les faits se sont déroulés le 6 juin, lorsque ce groupe a « semé le désordre et la panique » dans ce quartier populaire.
Le placement en détention de ces 14 suspects, initialement gardés au groupement de gendarmerie territoriale du Mfoundi, a été effectué en vertu de l’arrêté n° 001094 signé le 5 juin 2025 par le préfet du département du Mfoundi, Emmanuel Mariel Djikdent.
Les individus interpellés sont susceptibles d’être poursuivis pour « association de malfaiteurs, pillage en bande, trouble à l’ordre public, vol, et autres délits punis par la réglementation en vigueur ». Ils auraient enfreint la loi n° 90/054 du 19 décembre 1990 relative au maintien de l’ordre, et seront punis conformément à la loi n° 2016/007 du 12 juillet 2016 portant code pénal.
En parallèle à ces incarcérations, le ministère de l’Administration territoriale a rappelé que « 13 autres fauteurs de trouble sont entre les mains de la police nationale pour enquête et diligences judiciaires ». Le ministre a également « prescrit une enquête, aux fins d’avoir une vision claire sur les présumés commanditaires et auteurs de ces événements restés dans l’ombre ». Les autorités affirment que « le résultat de ladite enquête fera l’objet d’une application stricte de la loi et des textes en vigueur », signalant une détermination ferme à lutter contre ces phénomènes d’insécurité urbaine.