Dans ce document publié le même jour, le SDF dirigé par Joshua Osih a fermement condamné cet acte, le qualifiant d’intimidation croissante envers les opposants politiques en cette période préélectorale.
« Cette action brutale, à trois mois des élections présidentielles, illustre une fois de plus la fébrilité du régime en place face à la montée en puissance de l’opposition démocratique. Le SDF condamne avec la plus grande fermeté cet acte d’intimidation, qui constitue une grave atteinte aux libertés politiques garanties par la Constitution », souligné le SDF pour s’ indigner.
Face à cette situation, le parti de Joshua Oih a annoncé avoir d’ores et déjà mobilisé sa cellule juridique. L’objectif est d’examiner les faits avec précision et d’engager toutes les poursuites nécessaires pour faire valoir ses droits. Le parti a également lancé un appel à ses militants et sympathisants, les exhortant à « rester unis et vigilants » dans ce qu’il considère comme une « période critique ».
Le communiqué se veut également rassurant quant à la détermination du parti à poursuivre son engagement politique malgré cet incident. « Le parti tient à rassurer ses militants, sympathisants et l’ensemble des citoyens épris de justice : le SDF demeure debout, mobilisé, et plus que jamais déterminé à poursuivre son combat pour l’alternance démocratique et la victoire en 2025.Notre cellule juridique est actuellement mobilisée pour établir les responsabilités, engager les poursuites nécessaires, et faire triompher le droit. », peut-on lire dans le communiqué.
S’il est vrai que cet événement survient dans un climat politique déjà tendu à l’approche de la présidentielle de 2025, il vrai qu’il risque d’accentuer les tensions entre l’opposition et le pouvoir en place. Le SDF entend bien utiliser toutes les voies légales pour contester cette démolition et dénoncer ce qu’il perçoit comme une entrave à l’exercice des libertés politiques.