Yaoundé, la capitale camerounaise, fait de nouveau la une, pour ce qui est des assassinats et autre crimes à effusion de sang. La découverte du corps sans vie de Manuella Nyandomo Manga, une étudiante de 24 ans, victime d’un kidnapping suivi d’assassinat choque.
Selon les informations recoupées, la jeune étudiante en deuxième année de thèse à l’Université de Yaoundé II à Soa, a été enlevée dans la soirée du jeudi 20 juin 2025, alors qu’elle se trouvait au quartier Mobile Omnisports à Yaoundé. Les informations initiales situaient l’enlèvement au quartier Fougerolle, réputé pour sa criminalité, sur la route de l’Université de Soa.
Quelques heures après sa disparition, sa famille a reçu un message alarmant envoyé depuis son téléphone : les ravisseurs annonçaient son enlèvement et exigeaient une rançon d’un million huit cent mille (1.800.000) F CFA, sous peine de l’exécuter dans un délai de deux jours. La famille, impuissante, n’a malheureusement pas pu répondre à cette demande. La mère de Manuella, effondrée, a affirmé que sa fille était bel et bien en danger et n’aurait en aucun cas pu orchestrer une telle mise en scène.
L’espoir d’un dénouement heureux s’est éteint brutalement. Le corps de Manuella a été retrouvé sans vie à Mobile Omnisports vendredi soir, atrocement mutilé. Selon les premiers témoignages rapportés, ses seins auraient été arrachés, « signe d’un crime d’une rare cruauté ».
Ce drame met en lumière des questions urgentes sur la sécurité des habitants de Yaoundé, particulièrement dans les zones identifiées comme dangereuses.
L’inquiétude grandit au sein de la population, et des voix s’élèvent pour demander des réponses et des actions. La police et la gendarmerie sont appelées à intensifier leurs efforts pour sécuriser ces quartiers.