
Au cours de l’année 2024, la Cellule des projets routiers à financement conjoint, rattachée au ministère des Travaux publics, a révélé avoir passé 35 contrats et marchés, soit un taux de réalisation de 87,5 %, pour un montant financier de 72,9 milliards FCFA. Cela signifie que 40 marchés et contrats avaient été prévus pour l’année en question. Ce chiffre est inférieur de 31 marchés et contrats par rapport aux prévisions initiales contenues dans le compte rendu de la 8ᵉ session du comité de pilotage des programmes routiers intégrateurs et des projets et programmes de facilitation des transports, dont la Cellule précitée est une agence d’exécution.
Ce compte rendu, établi en mars 2024, indiquait en effet que, dans le cadre du Programme de travail et du budget annuel de la Cellule des projets routiers à financement conjoint, 71 marchés et contrats devaient être signés au cours de l’année, pour un montant total de 317 milliards FCFA.
À l’observation, ce n’est pas seulement le nombre de contrats qui a été revu à la baisse. Le budget de l’exercice 2024 a également été révisé à 201 milliards FCFA, et il a été exécuté à hauteur de 64 %, soit 130 milliards FCFA. Initialement, la Cellule prévoyait de décaisser un budget de 289 milliards FCFA, dont 284 milliards FCFA pour l’investissement et cinq milliards FCFA pour le fonctionnement.
Pour l’année 2024, la Cellule des projets routiers à financement conjoint annonce avoir achevé 13 études, dont 4 études routières portant sur 661 km. Plus de 193 km de routes ont été réhabilitées ou aménagées, et 95 % des travaux d’aménagement et de réhabilitation ont été réalisés. Par ailleurs, des économies réalisées sur différents projets ont permis d’aménager 119 km de routes communales, mais surtout de lancer les travaux de doublage de la pénétrante nord de la ville de Yaoundé, soit 22 km de route, ainsi que la réhabilitation de la section de route Mora-Tchakamari, dans la région de l’Extrême-Nord.
Ludovic Amara