Au cœur de cette controverse se trouve l’interprétation de l’article 121 du code électoral, qui définit les conditions de candidature à l’élection présidentielle. Selon Owona Nguini, « L’article 121 du code électoral prévoit trois possibilités. Mais la possibilité que le professeur Maurice Kamto ne peut pas utiliser, c’est précisément celle d’une candidature directe du MRC à l’élection présidentielle. Ceci parce qu’il n’a pas de représentants ni dans les conseils municipaux ni dans les conseils régionaux ni à l’assemblée nationale ni au Sénat. »
Le politologue reproche au MRC de tenter de contourner cette exigence en avançant une interprétation qu’il qualifie de fallacieuse. « Maintenant, ils font de la sorcellerie, c’est du « famlah » juridique en disant qu’être représentant ne signifie pas qu’on a été élu. » Owona Nguini considère cette interprétation comme une manipulation visant à justifier la candidature de Maurice Kamto en s’appuyant sur le concept de mandat impératif.
En rappel, cette déclaration d’Owona Nguini s’inscrit dans un contexte de débat intense autour de la légalité de la candidature de Maurice Kamto, à l’approche de la prochaine élection présidentielle. L’interprétation du code électoral et les stratégies juridiques employées par les acteurs politiques pour contourner les obstacles légaux divisent la scène politique nationale. Sur la toile, les propos du politologue alimentent davantage la polémique et intensifient les tensions politiques.