Andrea Picciau ne recule pas face aux critiques que subit déjà sa marque au Cameroun depuis l’annonce de son partenariat avec la Fédération camerounaise de football mardi dernier. Rendu au quatrième jour depuis cette annonce, le Roumain fait d’ores et déjà des sorties médiatiques pour s’en féliciter. « C’est incroyable, tout le travail et les efforts que nous avons fournis ces dernières années sont reconnus à l’international. Je suis très fier de mon équipe », a déclaré Picciau auprès de l’Agence France-Presse (AFP).
Pour le PDG de Fourteen, être retenu par la Fecafoot était une surprise. « La fédération a lancé un appel d’offres en septembre, nous avons participé sans imaginer que nous avions une chance. Depuis deux jours, il y a un intérêt croissant sur les réseaux sociaux ; un deal comme ça confirme notre position et prouve que nous sommes prêts pour le marché international », a-t-il poursuivi. À la fin, le nouveau sponsor des Lions Indomptables promet du lourd aux supporters camerounais. « 2025 sera une année clé […] Les supporters vont apprécier le résultat », a-t-il conclu.
Marc Brys et Fourteen : trajectoires identiques ?
Comme Marc Brys à son arrivée au Cameroun en avril 2024, personne ne pouvait vendre cher sa peau sur le banc des Lions Indomptables. Mais il a fallu lui accorder un peu de temps pour qu’on constate à la fin que ce n’était pas « une occasion belge ». Brys a su arracher l’amour des Camerounais à travers ses résultats. Aujourd’hui, le tacticien belge reste invaincu en huit rencontres avec les Lions Indomptables, chapeautées par une qualification à la CAN 2025 dès la quatrième journée. Le « No name » s’est imposé le respect.
Alors pourquoi ne pas accorder le même temps à Fourteen qui, selon certains, est aussi un inconnu en Afrique et ne figure même pas parmi les marques qui ont la cote dans le monde ? N’a-t-on pas souvent l’habitude de dire que le Cameroun fabrique des entraîneurs ? Alors pourrait-il aussi fabriquer des équipementiers ? Andrea Picciau a promis du lourd ; laissons voir la suite.
