Au cours de l’année 2024, le taux d’inflation est ressorti à 3,5 % dans la ville de Bamenda, la capitale de la région du Nord-Ouest du Cameroun, en proie à une crise socio-politique depuis fin 2016. Selon les données révélées par l’Institut national de la statistique (INS), cet indicateur est de 1,2% inférieur à celui enregistré à l’échelle nationale sur la même période (4,7 %).
Ce qui classe Bamenda parmi les trois villes les moins touchées par l’inflation au Cameroun en 2024, avec Garoua (3%), la capitale régionale du Nord, et Ngaoundéré, chef-lieu de la région de l’Adamaoua. Selon l’INS, les villes les plus touchées par les tensions inflationnistes en 2024 sont « Maroua (7%), Douala (5,1%), Buea (4,7%), Bafoussam (4,7%) et Ebolowa (4,7%)». L’on retrouve dans cette catégorie la ville de Buea, capitale de la région du Sud-Ouest, qui subit aussi depuis fin 2016 les effets de la crise dite anglophone.
À en croire l’organisme en charge de l’élaboration de la statistique officielle au Cameroun, les disparités régionales observées en matière d’inflation en 2024 « s’expliquent en partie par des différences dans les coûts de transport, la disponibilité des produits et les effets spécifiques des chaînes d’approvisionnement locales ».
BRM
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