A quoi joue Issa Tchiroma Bakary ? C’est la question à laquelle tente de répondre Expression Politique dans sa parution de ce matin. Au gouvernement depuis plus de 20 ans, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle aurait manifesté au Premier ministre sa volonté de quitter le gouvernement à l’occasion d’une audience à lui accordée le lundi 23 juin 2025. Interrogé, l’intéressé entretient le flou, indique le journal.
Pour InfoMatin, « l’axe Nord-Ouest se précise ». Une alliance entre Issa Tchiroma, Bello Bouba, Guibaï Gatama et Maurice Kamto verrait bientôt le jour, selon le journal. « Ces leaders entendent unir leurs forces pour conquérir, en octobre prochain, le pouvoir et, par la suite, redessiner la carte politique », lit-on.
Aucune démission dans les rangs du RDPC à Koza. Les assurances sont relayées dans les colonnes de Le Drapeau. Dans un communiqué en date du 20 juin dernier, lit-on, le Président de la Section RDPC du Mayo-Tsanaga II à Koza, Foudama, dément une prétendue démission collective de militants d’une soi-disant sous-section « Ceremat II » à Mokolo, relayée sur les réseaux sociaux. Il précise qu’aucun démembrement officiel n’existe hors de Koza et dénonce une manipulation.
L’Indépendant dans sa publication de ce matin s’intéresse à ces réseaux neutralisés dans le secteur de l’exploitation forestière illégale au Cameroun. D’après le journal de Max Mpanjo, la mise hors d’état de nuire d’un cartel spécialisé dans la déforestation dolosive dans le département du Nyong et Mfoumou suscite une levée de boucliers sur fond de désinformation. La mise au point de Martin Mbongo, Délégué départemental des Forêts et de la Faune est à lire absolument dans les colonnes du journal en kiosque.
Allons à Batouri, pour parler cette fois de l’exploitation minière. Selon le quotidien Mutations, les autorités traditionnelles, populations, élus locaux, opérateurs économiques, artisans miniers et acteurs de la société civile sollicitent l’intervention du président de la République en vue du réexamen de la décision de suspension de toutes les activités sur le périmètre du permis d’exploitation de Batouri, qui aggrave la précarité de vie des populations.
En prélude au débat d’orientation budgétaire attendu au Parlement, dans le cadre de la session en cours, le Conseil de cabinet présidé hier par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute a tablé sur les perspectives de l’économie camerounaise pour le triennat 2026-2028. À en croire Cameroon Tribune, l’accent sera encore mis sur l’import-substitution, l’industrialisation, la construction de nouvelles infrastructures, l’augmentation et la stabilisation de l’offre énergétique, entre autres.
Les revenus provenant des activités des compagnies pétrolières au Cameroun et dans d’autres Etats de la zone CEMAC sont systématiquement cantonnés dans des comptes étrangers. Pourquoi les compagnies refusent de rapatrier 6000 milliards de FCFA de devises. Lire le dossier de Le Jour.
« Le Chantier naval va mal », titre en grande Une ce matin, le quotidien L’Economie. Selon le premier journal camerounais spécialisé sur des questions économiques, le processus de restructuration entamé depuis environ une décennie n’a pas aidé à redresser l’entreprise, handicapée par plusieurs difficultés. C’est à lire en page 3.
Parlons à présent du phénomène des enfants vendeurs ambulants avec La Voix du Consommateur qui se demande si « les autorités ferment-elles leurs yeux ? » De nombreuses familles camerounaises qui sont incapables de subvenir à leurs besoins de base, « envoient leurs enfants travailler pour compléter les revenus familiaux. Agés entre 5 et 14 ans, ils sillonnent les rues de nos grandes métropoles avec pour seule passion l’écoulement de leurs marchandises, ce, en dépit des risques de kidnapping, de viol, et d’insécurité régnante ». Selon plusieurs experts qui pointent du doigt les pouvoirs publics, les activités génératrices de revenus menées par les mineurs, représentent une violation de leurs droits. C’est à lire dans le journal.