Selon Engelbert Lebon Datchoua, Militant du MRC, le Ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji aurait sur son dos, de grave accusations de malversations financières. Sur un récent plateau de Canal 2 internaltional, l’homme politique ressasse certains sales dossiers qui feraient encore Paul qu’il était avant sa « repentance ».
Lire ci-dessous sa sortie :
« En 2011 mon entreprise a été sollicitée par le révérend pasteur Massi Gams qui est président de la CONAC. Je suis sollicité pour la production et la réalisation du premier rapport de la CONAC. Dans ce rapport, il est écrit, à la page 245, après un audit de la CONAC portant sur plusieurs milliards à la CAMPOST, le déclenchement des poursuites judiciaires contre toutes les personnes impliquées dans les détournements. Il s’agit de Paul Atanga Nji, Jean Pierre Amougou Belinga, Charles Tawamba et bien d’autres… En 2011, il était accusé de détournement de deniers publics, c’est à dire notre argent, Mr Atanga Nji.
Paradoxe managériale de Mr Paul Biya parce que c’est lui qui en a l’expertise, Mr Paul Atanga Nji est nommé ministre en 2018. Les habitudes ayant la peau dure, 2020, la chambre des comptes fait un audit sur la Covid et se rend compte que le même ministre a acquis sous forme de don 15 milles kits de dépistage rapide. 15 milles kits qu’il a revendu au ministère de la Santé Publique pour un montant de 288 millions. C’est à dire qu’il a vendu chaque kit à 19200. Des kits qui étaient homologués par le ministère du commerce à 700 Francs. Le premier ministre, parce ce que c’était surréaliste qu’un ministère qui reçoive un don aille le vendre à une autre administration publique. La facture avait été réglée par le MINSANTE. Le premier ministre avait sommé ce ministre de l’Administration Territoriale de restituer les 288 millions.
Mais au-delà de ça, dans ses conclusions, la chambre des comptes dit au page 99 et 100 de son rapport 2021 : « Au vu de ses constatations, la chambre des comptes souligne l’opacité entretenue par le ministre de l’Administration Territoriale et le Ministre de la Santé Publique dans la gestion de cette transaction controversée alors que subsiste un risque de distraction de cette somme ».
Je reviens donc à mon fameux proverbe, c’est le rat qui a mangé le piment qui court sans raison. Ce ministre parle de politicien véreux, moi je parle avec les faits, j’ai cité le rapport de la CONAC 2011, j’ai cité le rapport de la chambre des comptes 2021, je demande aux camerounais, qui est véreux ? Nous n’avons pas de leçons à recevoir de ce ministre. »
Engelbert Lebon Datchoua, Homme politique.
