L’élection du futur président de la Banque africaine de développement qui va remplacer Adesina est prévue en mai 2025 à Abidjan.
Dès le mois de mai 2025, la Banque africaine de développement aura un nouveau président. Celui-ci ou celle-ci viendra remplacer le Nigérian Adésina, président en exercice. En effet, Akinwumi A. Adesina a été élu le 28 mai 2015 et a commencé son premier mandat le 1er septembre 2015. À la suite de sa réélection le 27 août 2020, le Nigérian a entamé son second et dernier mandat le 1er septembre 2020.
Alors que la BAD s’organise à élire son nouveau président, les allégations s’invitent autour de cette élection. “Africa Intelligence” a publié le 21 mars année courante un article intitulé “un cabinet s’invite dans le processus de sélection des candidats”.
Un article que le groupe de la BAD juge faux. Le Groupe de la Banque africaine de développement “réfute catégoriquement les allégations contenues dans l’article publié par Africa Intelligence le 21 mars 2025, concernant le processus de recrutement du président de la Banque.
Le Groupe de la Banque n’a recruté, mandaté ou engagé aucune entreprise ni aucun individu pour interviewer les candidats à la présidence ou participer de quelque manière que ce soit au processus électoral pour la présidence. Le rapport d’Africa Intelligence est faux, trompeur et irresponsable”, souligne la BAD.
“Il est de notoriété publique que l’élection du président du Groupe de la Banque africaine de développement est la prérogative exclusive du comité conjoint composé des actionnaires de la Banque. Ces dispositions sont conformes à l’accord fondateur de la Banque et aux protocoles établis. La Banque elle-même ne joue aucun rôle dans la sélection, le recrutement ou la présélection des candidats”, poursuit l’institution financière.
La BAD soutient que les directives relatives à l’élection du président du Groupe de la Banque sont accessibles au public sur le site internet de l’institution.
“Il est regrettable et profondément préoccupant qu’Africa Intelligence ait choisi de publier des informations aussi trompeuses sans vérifier au préalable leur véracité auprès du Groupe de la Banque ou consulter son site internet. Il s’agit d’un manquement grave au devoir journalistique qui est attendu de tout professionnel des médias”.
“Le Groupe de la Banque exhorte le public et les médias à faire preuve de prudence face aux propos trompeurs et malveillants et à respecter l’intégrité du processus d’élection du président du Groupe de la Banque”.
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